Résumé:
L’étude a été entreprise dans le but d’établir le statut mycorhizien de deux espèces de plantes de la famille des lamiacée, Origanum floribundum et Clinopodium vulgare du parc national de Chréa, et d’évaluer le potentiel infectieux mycorhizogéne (PMI) de leurs sols rhizosphériques.
L’analyse granulométrique des sols rhizosphériques des deux espèces des la région de Chréa est déterminée par la méthode de la pipette de Robinson. La texture est limoneuse pour C. vulgare et argileuse pour O. floribundum. Les tests physico-chimiques indiquent que les sols sont neutres (pH=7,17 et 7,20), leur conductivités électriques sont de 0,19 et 0, 30mS/cm pour C. vulgare et O. floribundum respectivement. Ils sont riches en azote (0,15<N%<0 ,25), en matière organique (MO%>6) et en phosphore assimilable (P>22ppm).
Les examens microscopiques des racines des deux espèces traitées par la technique de Phillips et Hayman (1970) ont révélé la présence des structures caractéristiques des mycorhizes arbusculaires indiquant le caractère mycotrophique des deux espèces.
L’estimation du degré de colonisation par les champignons mycorhizogènes arbusculaires (CMA) en adoptant la méthode de Trouvelot et al. (1986) indique que O. floribundum de la région de Chréa est l’espèce la plus fortement mycorhizée avec une fréquence de mycorhization (F%) de 68,72% suivie par O. floribundum de Kérèche (55.00%) et C. vulgare (42,59 %). La proportion du cortex colonisée par les CMA (M%) est de 43,10% pour O. floribundum de Chréa, 25,56% pour C. vulgare et 21 ,91% pour O. floribundum Kérèche.
Le test biologique réalisé sur le sorgho selon la méthode décrite par Plenchette et al. (1989) indiquent que le PIM50 (quantité de substrat non stérile nécessaire à la colonisation de la moitié de la population) est de 2.16g pour le sol rhizosphérique de O. floribundum de Chréa, 2,13g pour O. floribundum de Kérèche et de 7,32g pour le sol prélevé sous C. vulgare
Description:
40 p., ill. ,cd-rom, 50 cm