Résumé:
Les infections mycologiques et parasitaires vulvovaginales constituent un motif le plus fréquent de consultation médicale chez les femmes dont la candidose vulvuvaginale occupe le second rang après la vaginose bactérienne. S’ajoute l’infection parasitaire ‘’Trichomonose’’ qui représente l'infection sexuellement transmissible non-virale la plus fréquente dans le monde.
Il s’agit d’une étude prospective consiste à l’évaluation de la prévalence de la candidose vulvovaginale et de la trichomonose dans la ville de Blida, ainsi la détermination des agents causals de ces deux infections et l’évaluation des facteurs favorisants cette infection mycologiques.
Au total, 23 prélèvements vaginaux ont été colligés sur des femmes adultes. Ils fussent diagnostiqués par l’examen direct et la culture des champignons et culture Rice cream pour l’identification des levures et la coloration MGG pour la recherche et l’identification de Trichomonas vaginalis.
Les résultats ont montré la prévalence de candidose vulvovaginale était de 17,39 % et celle de trichomonose n'était pas détectée sur les patientes examinées lors de notre étude. Sa prévalence est variante entre 2 et 8,4 % d’après les études de la littérature. Candida albicans était l’espèce la plus fréquente dans deux cas, les deux (02) cas restants n’était pas identifiés. Les autres espèces trouvées d’après les travaux consultés de différents auteurs, concernent Candida glabrata, Candida tropicalis, Candida parapsilosis et Candida krusei. Les facteurs de risques de candidoses vulvovaginales étaient la contraception orale et les corticoïdes selon notre étude, et d’après les travaux des autres auteurs étaient, la grossesse, le diabète, les antibiotiques, la contraception orale, le stérilet, les vêtements serrés et l’hygiène fréquente. La symptomologie était faite essentiellement des leucorrhées et des prurits vulvaires.