Résumé:
Un réassureur s'engage contractuellement à prendre en charge, contre paiement d'une prime bien estimée, le risque de sinistres futurs. Afin de pouvoir honorer ses engagements financiers en cas de sinistre, le risque correspondant, c'est-à-dire le lien entre le potentiel de sinistre et la fréquence d'occurence, doit être évalué aussi précisément que possible.
Les modélisations probabilistiques modernes des sinistres reposents sur des simulation numériques d'un grand nombre d'évenements susceptibles de se produire (serie d'évenements). La mission de réassurance doit être la constitution d'une communauté de solidarité entre assurés, dont les primes versées suffisent à indemniser les sinistres.
Le coût d'un sinistre n'est pas une grandeur unique et il dépend de ce que s'il s'agit du montant versé par l'assureur au réassureur ou de celui versé à l'assuré. En effet, du point de vue de l'assureur, il convient de prendre en compte un certain nombre de frais (spécifiques, hors frais de gestion), que peuvent être les frais d'avocat, d'expertise, etc. Ces frais étant traités différamment du coût réel du sinistre (indemnité versée à l'assuré) dans les contrats de réassurance, il convient de modéliser convenablement la dépendance qui peut exister entre les deux.