Résumé:
Le cancer du sein est l’un des problèmes majeurs de santé dans le monde, et la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Notre étude est une méta-analyse de 16 travaux de recherche publiés entre 2010 et 2020. L’objectif de cette étude est de déterminer l’implication du stress oxydatif dans la pathogénèse du cancer du sein et au cours de différentes étapes de la thérapie (chirurgie, chimiothérapie adjuvante). En effet, le déséquilibre redox à été évalué par dosage des marqueurs pro-oxydants (MDA, NO, protéines carbonylées) et anti-oxydants (SOD, catalase, GPx, GSH, TAC). Les dommages oxydatifs induit par chimiothérapie adjuvante ont été également évalué par dosage des marqueurs de cytotoxicité cardiaque (LDH, CK, troponine I), hépatique (bilirubine, ALAT, ASAT) et rénale (Acide urique, créatinine).
Les résultats des dosages biochimiques montrent que le cancer du sein est associé à un stress oxydatif caractérisé par une augmentation des marqueurs pro-oxydants (MDA, NO, et protéines carbonylées) et une diminution des marqueurs anti-oxydants (SOD, catalase, GPx, GSH et TAC). La sévérité du stress oxydatif dépendait de l’âge, le statut hormonal des patientes et le stade du cancer.
Le traitement par chirurgie augmente le stress oxydatif pendant que la chimiothérapie adjuvante le rend plus sévère et chronique. La sévérité du stress dépend du protocole de chimiothérapie utilisé (FAC, CMF, AC/T) en plus des caractéristiques épidémiologiques des patientes (âge, statut hormonal) et du stade du cancer.
La chimiothérapie adjuvante induit principalement des dommages oxydatifs cardiaques résultant en une cardiotoxicité
