Résumé:
Le présent travail a pour objectif de tester l’activité antimicrobienne par la méthode de diffusion en milieu gélosé et d’évaluer l’activité anti-oxydante par le biais du test de piégeage du radical libre diphénylpicrylhydrazyl (DPPH), des extraits méthanoliques de Rosmarinus officinalis L. des trois saisons automnale, hivernale et printanière de la région de Blida.. L’activité antimicrobienne a été étudiée vis-à-vis quatre souches microbiennes : Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus et Candida albicans. Les souches testées se sont révélées plus ou moins sensibles aux extraits méthanoliques étudiés. L’évaluation de l’activité antimicrobienne des extraits méthanoliques du Rosmarinus officinalis L. sur des souches (Gram+, Gram-) et un champignon (Candida albicans) a montré un effet antibactérien surtout sur les souches bactériennes Gram+ (Staphylococcus aureus) avec la dilution 1/16 : (11mm) dans la saison automnale, (13mm) dans la saison hivernale et (15mm ) dans la saison printanière et avec la dilution 1/8 : (12mm), (14mm), (17mm) dans les saisons automnale, hivernale et printanière respectivement et s’est montré non sensible sur Escherichia coli avec la dilution 1/16 : (6,5mm) en automne, (7mm) en hiver et (8mm) au printemps, et avec la dilution 1/8 : (7mm) en automne, (8mm) en hiver, il s’est montré sensible au printemps (10mm). Il s’est révélé inactif sur Pseudomonas aeruginosa (6mm) et Candida albicans (6mm) dans toutes les trois saisons. Dans le test au DPPH, les résultats ont montré que les extraits méthanoliques testés ont montré une activité antioxydante moins comparées à l’antioxydant de référence (acide ascorbique) (IC50=0.134mg/ml) et que l’extrait méthanolique du romarin récolté au printemps est l’antioxydant le plus efficace (IC50=1.423mg/ml), suivi par celui de l’hiver (IC50=1.821mg/ml) et enfin celui d’automne (IC 50=2.64mg/ml).
Description:
50 p., ill., cd-rom, 30 cm