Résumé:
Les applications de pesticides chimiques sont devenues les formes dominantes du contrôle des ravageurs. Ces applications qui peuvent contrarier et affaiblir la biodiversité des milieux naturels, contaminer les sols et accentuer le problème des résidus dans les aliments. Alors, le recours aux bio-pesticides ou au biofertilisant peut minimiser les risques et protéger durablement l’écosystème.
Dans ce contexte la présente étude envisage l’évaluation de l’efficacité d’un biofertilisant (lombricompost) et d’un biopesticide (huile essentielle formulée d’origan) comparé à un produit de synthèse (diafenthiuron) sur les bioagresseurs de l’olivier (Olea europaea). La partie expérimentale a été réalisée dans l’oliveraie de la station expérimentale de la faculté des Sciences Agro-Vétérinaires et biologie. A partir des parcelles élémentaires retenues pour nos investigations, un suivi hebdomadaire de l’abondance des bioagresseurs a été réalisé avant l’application des traitemets et qui s’est étalé 10 jours après traitement. La période adoptée correspond à la période de rémanence du pesticide chimique (diafenthiuron)
Les résultats obtenus ont montré une sensibilité graduelle des ravageurs visés (Parlatoria olea, Saissetia olea, Euphyllura olivina, Pseuducoccus longispinus et l’acarien Aceria olea) face aux différents régimes de stress, cette variation de sensibilité est enregistré ainsi vis-à-vis la même molécule. L’interprétation de cette résultat est basé sur la morphologie des bio agresseurs ainsi le pouvoir biocide des molécules a testés.
Description:
50 p., ill., cd-rom, 30 cm
