Résumé:
Le présent mémoire s’inscrit dans le cadre du master -architecture urbaine-, dans une
visée de recherche scientifique, et met l’accent sur la problématique des grands ensembles
et leur requalification, en particulier ceux d’Alger, afin de les réintégrer à la ville
d’aujourd’hui.
Il apparait clair que nos villes sont en mutations continues ; sociales, économiques ou
culturelles, et leurs fonctions ou leur organisation changent à la fois dans le temps et en
termes géographiques. Les bouleversements à l’origine de ces changements peuvent être
économiques, culturels, technologiques, voire résultants de choix politiques. Ils laissent
généralement des stigmates visibles sur le tissu urbain ; comme est le cas des grands
ensembles.
Ces derniers font actuellement, l’objet de plusieurs interventions urbaines de par les
problèmes qu’ils présentent.
On assiste en effet, depuis quelques années à un revirement de la politique de la ville pour
trouver des solutions nouvelles à des problèmes récurrents, dans un contexte mondial de
renouvellement urbain et de développement durable. Il apparaît finalement que le
décrochage des banlieues s’aggrave, et que les poches de pauvreté s’enkystent. Il est donc
nécessaire de briser le cercle vicieux par un ensemble de mesures apportant une rupture par
rapport au système antérieur.
Il s’agit principalement, d’une part, de changer fortement l’image des quartiers dits grands
ensembles par une recomposition et une requalification, significatives. D’autre part, de
mettre en place un mouvement permettant d’éclater les regroupements de populations
défavorisées, par le biais de la mixité sociale et fonctionnelle, de façon à briser la
ségrégation sociale et spatiale, et enfin de mieux coordonner financièrement et dans le
temps les interventions relevant de thématiques différentes.