Résumé:
Le principal objectif de cette étude est l’évaluation de l’influence de l’alimentation et les
pratiques d’élevage sur la reproduction, et plus précisément l’influence du déficit énergétique
d’origine alimentaire. Elle vise également la mise en place d’un plan pour minimiser les écarts de
performances provoqués par l’allongement de la période de reproduction et/ou de la période
d’attente engendrée par le bilan énergétique négatif d’origine alimentaire.
Le travail suivant a été effectué au niveau de trois exploitations laitières dans la commune
d’AZAZGA dans la Wilaya de Tizi-Ouzou. 15 vaches mises à la reproduction ont été suivies du
mois de Janvier 2020 au mois d’Août 2020. Le suivi a concerné des vaches laitières de race
montbéliarde pie rouge, multipares, âgées de 3 à 10 ans, avec des antécédents de maladies
métaboliques. Des profils d’état corporel et biochimiques ont été réalisés ; celui de la notation
corporel (BCS) à la fin de la période de tarissement, et celui du glucose, cholestérol, urée et
triglycérides à 15 J post-partum. La comparaison entre les besoins totaux des vaches laitières et
les calculs théoriques des apports des rations distribuées nous a indiqué que certaines rations
étaient déficitaires en énergie et/ou en matières azotés ; les tests biochimiques permettent de
confirmer les résultats précédents. Toutefois, l’investigation du terrain suggère que d’autres
facteurs peuvent être incriminés, car il s’avère que les pratiques d’élevage mises en œuvre sont
très variées et pas toujours en adéquation avec les recommandations des experts. Donc pour
remédier à ces problèmes d’infertilité, nous recommandons d’améliorer les méthodes
d’investigation des pathologies de la reproduction, ainsi que de perfectionner l'alimentation et
la conduite du troupeau pour permettre aux vaches de produire à la mesure de leurs aptitudes
héréditaires.