Résumé:
L’évolution des pratiques d’élevage a entraîné une baisse de la fertilité chez la vache
laitière. Les maladies métaboliques représentent une des causes majeures d’échecs de
reproduction. La cétose apparait souvent après vêlage, et est très largement répandue chez
les vaches laitières. Elle est à l’origine de pertes économiques considérables allant d’une
diminution de la production laitière et des performances de reproduction jusqu’à
l’augmentation de l’incidence des maladies du péri-partum. Sa détection et sa gestion
constituent un enjeu majeur.
Nous nous sommes attachés dans ce travail à faire une synthèse bibliographique de
quatre chapitres dont le but est la mise en évidence de l’influence du déficit énergétique et
de la cétose sur les performances de reproduction. Il a été caractérisé, dans un premier
temps, les différentes formes de cétose du point de vue épidémiologique, clinique et
biochimique, puis dans un deuxième temps, un éclairage a été apporté sur les relations
dynamiques entre les déséquilibres métabolico-nutritionnels menant à une cétose et à une
baisse des performances de reproduction chez les vaches laitières.
Les déséquilibres alimentaires et la cétose sont fortement impliqués dans la décadence de
la fertilité et la fécondité. En effet, elles agiraient en retardant l’apparition des premières
chaleurs, en abaissant les chances de l’établissement d’une gestation aboutissant à un
nombre d’inséminations infructueuses élevé. La cétose serait associée également à une
augmentation de la fréquence des pathologies utérines ce qui a pour résultat un
allongement des intervalles vêlage insémination 1 et vêlage insémination fécondante.
En fin divers paramètres, à l’instar de l’état corporel, les AGNE, le BHB, peuvent être
utilisés comme moyens pour l’évaluation et la prévention de la cétose.