Résumé:
L’objectif de cette étude consiste à explorer l’un des facteurs responsable de la réussite
de l’IA, en l’occurrence la détection des chaleurs, par dosage de la progestérone. En fait nous
voulons quantifier les erreurs de détection de chaleurs, par le calcul de la fréquence des vaches
inséminées à un moment non opportun, après avoir interprété les résultats de la
progestéronémie.
Notre étude a été accompli dans la commune de Fréha, situé à 40 km du chef-lieu de la
wilaya de Tizi Ouzou, de la période allant du mois de juin jusqu’au mois de septembre 2020.
Notre travail a été réalisé sur 13 vaches de déférentes races (Montbéliard , Fleckvieh,
Prim’Holshtein, Bovin Laitier amélioré) , appartenant aux différents élevages. La première
étape de notre travail avait axé sur les commémoratifs de chaque vache. On s’est intéressé sur
la race, l’âge, la parité et enfin le type de chaleurs.
Au cours des chaleurs nous avons effectué un prélèvement sanguin quelques minutes
avant l’insémination artificielle afin de doser la progestérone. Les dosages ont été faits par la
méthode ELISA dans un Laboratoire privé. Le taux de vaches inséminées à un moment
inadéquat (concentrations de progestérone supérieures à 1ng/ml) est de 15,38 %.
La méconnaissance des signes réels des chaleurs et de leurs importances montre une
irrationalité de la conduite d’élevage de nos exploitations. La pratique des détections des
chaleurs se fait de manière accidentelle et aléatoire basées sur la présence de glaire et le
chevauchement.
Ces résultats démontrent la possibilité d’utiliser des Kits rapide de dosage de la
progestérone au chevet de l’animal pour optimiser les résultats de l’insémination artificielle.