Résumé:
L’objectif de notre travail est l’étude de l’antibioresistance chez le poulet de chair, cette etude impose
pratiquement le recours à l’antibiogramme.
L’antibiogramme est effectué selon la méthode de diffusion de disque sur gélose Muller Hinton selon
les normes recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Nos résultats pour Escherichia coli montrent des taux élevés de sensibilité vis-à-vis de: la Colistine
100%, l’Enrofloxacine 58 ,82%, un pourcentage moyen retrouvé pour Spectinomycine 41,17%, et de
faibles fréquences de sensibilité pour :Sulfaméthazole triméthoprime 29,41% ; Doxycycline et
Ampicilline 11,76% ;Acide-oxalique et Amoxicilline 5,88% .
Aussi, les résultats observés pour les Staphylocoques démontrant que les pourcentages de sensibilité les
plus importants ont été obtenus par ordre décroissant : Pour l’Ampicilline et l’Amoxiciline un
pourcentage de 23.81. Par contre pour Sulfaméthazole triméthoprime les résultats indiquent une
sensibilité de 20.97%.
Un pourcentage de 14.29 représente la sensibilité vis-à-vis de l’enrofloxacine et 9.52 % pour la
spiramycine.
Enfin, un taux très élevée de sensibilité est marquée concernent les deux antibiotiques l’Erythromycine
et l’Oxytétracycline, par un taux de 4.76 %. Ces résultats peuvent être dus à l’utilisation abusive et
anarchique des antibiotiques sans recours préalable à l’antibiogramme dans les élevages avicoles.
En conclusion, il ressort clairement de cette étude que les antibiotiques sont de moins en moins
efficaces. Il est plus que jamais nécessaire de systématiser l’antibiogramme avant chaque traitement
afin de prescrire la molécule de choix et de penser à l’alternative aux antibiotiques.