Résumé:
Les centralités urbaines sont un élément fondamental et organisateur de la structure
urbaine. Elles interviennent comme des figures essentielles dans la fabrication de la ville.
Cependant, leurs formations spontanées, a souvent engendré des organisations anarchiques,
sans aucune richesse spatiale ni architecturale, participant ainsi à la destruction du paysage
urbain.
Face à ces constats, un renouvellement des pratiques d’aménagement, par la mise en
place d’actions adaptées à une pluralité de contextes, s’impose pour développer les
centralités urbaines, et pour les intégrer au mieux avec la ville. L’objectif étant
principalement de dégager une image urbaine, dynamique et valorisante. C’est dans ce
contexte de débat sur le renouvellement urbain des centralités que s’inscrit notre travail de
recherche dans. Cette intervention propose en effet plusieurs solutions et alternatives.
Néanmoins notre travail se focalise principalement sur la stratégie de reconstruction la ville
sur la ville à partir de la délocalisation d’un site à usage industriel.
L’industrie occupe une place primordiale dans le développement des nations, il n’en
demeure pas moins que lorsqu’elle est implantée dans les villes, elle peut nuire au paysage
urbain et surtout à la vie citadine. Tous ces impacts négatifs dûs à l’industrie servent
d’arguments pour la délocalisation des industries, et pour la réappropriation du foncier
urbain. Ce type d’opération demeure une opportunité en faveur d’un ralentissement relatif
de l’étalement urbain au détriment des terrains agricoles et d’un renouvellement des
centralités urbaine
En s’appuyant sur l’étude de l’exemple de la ville de Blida, ce mémoire propose de
mettre en valeur les opportunités que procurent les sites industriels présentes sur la centralité
urbaine. Le cas de la centralité du 11 décembre 1960, nous permet de questionner le
renouvellement urbain et de vérifier également la possibilité des opérations de délocalisation
de ces sites industrielles pour proposer un projet urbain durable.