Résumé:
L'avortement bovin causé par des agents infectieux ou non infectieux est l'une des causes les plus
importantes de pertes économiques dans les élevages et l'industrie bovine Algérienne. Entre
octobre et novembre 2019, une enquête épidémiologique a été menée dans la wilaya d’Alger
«nord algérien» pour quantifier l'ampleur de ce fléau et la démarche thérapeutique entreprise lors
de survenue de ce dernier par utilisation d’un questionnaire à l’intention de 40 vétérinaires
praticiens à vocation rurale répartis de manière aléatoire dans la wilaya. Les résultats de la
présente enquête ont révélés que 65% des vétérinaires audités déclarent avoir rencontrés des cas
d’avortements bovins durant les 12 derniers mois, alors que 35% seulement déclarent être
appelés par les éleveurs lors de survenue d’avortement. La présence du vétérinaire étant
nécessaire pour pouvoir mettre en évidence l’agent causal de l’avortement en passant par le
laboratoire et les différentes démarches existantes en ayant recours a un prélèvement de la mère ,
de l’avorton avec isolement de la mère pour éviter certaines maladies contagieuses tels que la
brucellose responsable elle - même des avortements bovins. Afin d’éliminer l’agent causal de la
maladie, les vétérinaires audités ont eu recours a divers traitements et conduites tous différent les
uns des autres, mais dans la majorité des cas, l’utilisation d’une antibiothérapie par voie générale
(40%) ou local (2.5%) était présente associés a l’utilisation anti-inflammatoire. Finalement, on
parle d’une synergie de la part du vétérinaire et l’éleveur, ensemble à deux pour lutter contre ce
fléau mettant en péril la santé de l’animal et les pertes économiques très importantes dont les
répercussions sur le plan économique reste considérables.
