Résumé:
Nos travaux ont porté sur la fièvre Q dont le principal réservoir est le ruminant ; Coxiella
burnetii en est l'agent de la fièvre Q, ou "fièvre des requêtes", une zoonose décrite pour la
première fois en Australie en 1937. Depuis cette première description, les connaissances sur cet
agent pathogène et les infections qui lui sont associées ont augmenté de manière
spectaculaire. Nous passons ici en revue tous les progrès réalisés au cours des 20 dernières
années sur ce sujet. Cette maladie est peu étudiée en Algérie ; et le manque de données sur la
fréquence et la distribution de la maladie est observée. Avec une étude détaillée de l'agent
causal C. burnetii qui est classiquement un intracellulaire strict, Bactérie à Gram négatif.
Cependant, une étape importante dans la caractérisation de ce pathogène a été réalisée par
l'établissement de sa culture axénique. C. burnetii infecte un large éventail des animaux, des
arthropodes aux humains. Les déterminants génétiques de la virulence sont désormais mieux
connues, grâce à la détermination des séquences du génome de plusieurs souches de cette
espèce et des analyses génomiques comparatives. La fièvre Q est présente dans le monde
entier, mais les caractéristiques épidémiologiques de cette maladie varient en fonction de la
zone géographique considérée, y compris les situations où elle est endémique ou hyper
endémique, et l'apparition des épidémies. Ces dernières années, une percée majeure dans la
compréhension de l'histoire naturelle de l'infection humaine par C. burnetii a été la rupture de
l'ancienne dichotomie entre la fièvre Q "aiguë" et "chronique". La présentation clinique de
l'infection à C. burnetii dépend à la fois de la virulence de la souche infectante de C. burnetii et
des facteurs de risque spécifiques à le patient infecté. De plus, il ne peut y avoir de contagion
persistante sans une concentration de l'infection. Ce changement de paradigme devrait
permettre un meilleur diagnostic et une meilleure gestion des infections primaires et les
complications à long terme chez les patients atteints d'une infection à C. burnetii. D'autre part,
la vaccination semble être le meilleur moyen de combattre la fièvre Q. Une phase I Le vaccin
inactivé, dont l'efficacité préventive a été démontrée expérimentalement, est autorisé en
France depuis 2004. Plusieurs équipes de recherche et organisations professionnelles sont qui
évalue actuellement les avantages de ce vaccin dans les troupeaux.