Extraction et caractérisation des composés secondaires de deux plantes

Abstract

L'extraction des huiles essentielles d'armoise blanche (Artemisia herba-alba Asso.) et du romarin (Rosmarinus officinalis L.) de la région de M'sila, par hydrodistillation de type Clevenger, a donné un rendement de 0,70 ± 0,20% et 1,40 ± 0,41%, respectivement. L'identification par CPG/MS a permis de déterminer les composants dominants de l'huile essentielle d'armoise blanche à savoir le camphre (34,5%), chrysanthénone (14,7%), 1,8-cinéole (9,2%), camphène (8,3%), ?-thujone (7,3%) et le bornéol (4,7%). Cependant, l'huile essentielle du romarin a été caractérisée comme ayant un important contenu de camphre (44,16%) suivi par le 1,8-cinéole (16,15%), l'?-pinène (14,12%) et le camphène (6,83%). L'activité antimicrobienne a été étudiée vis-à-vis de six souches microbiennes : Escherichia coli, Klebsiella pneumoniea, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis et Candida albicans qui se sont toutes révélées sensibles aux huiles essentielles étudiées à l'exception de Pseudomonas aeruginosa qui s'est montrée résistante. L'évaluation de l'activité biopesticide des échantillons testés vis-à-vis de deux champignons: Aspergillus niger et Fusarium oxyspo a été importante. Les résultats de l'activité antioxydante mesurée en utilisant le test de piégeage du radical diphénylpicrylhydrazyl (DPPH) montrent que les huiles essentielles testées ont une activité antioxydante modérée, relativement faible comparées aux antioxydants de références. L'étude toxicologique sur des souris Mus musculus a montré que les huiles essentielles étudiées sont faiblement toxiques.