Relation entre l’homocysteine et cancer de sein

Abstract

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique, que ça soit en Algérie ou dans le monde entier. Dans notre pays, il représente le premier cancer féminin par ordre de fréquence et la première cause de mortalité féminine. L'homocystéine est un acide aminé soufré synthétisé par déméthylation au cours du catabolisme de la méthionine. La reméthylation de l'homocystéine en méthionine nécessite l'action de plusieurs enzymes, dont la méthionine synthétase et la méthyl-tétra-hydro-folateréductase (MTHFR), qui ont comme cofacteurs respectifs les vitamines B 12 et B 9 . La transsulfuration de l'homocystéine est une voie alternative d'élimination, avec comme cofacteur la vitamine B 6. L’objectif principal est de chercher un lien entre l’hyperhomocystéinémie et le cancer du sein. Notre travail porte sur une étude cas-témoin réalisé au niveau de service anti cancer, unité cancer du sein en collaboration avec le laboratoire central d’analyses médicales, CHU FRANTZ FANON- Blida .Etudiant le taux d’homocysteine plasmatique chez 60 patientOn a inclus toutes les patientes présentant un cancer du sein et n’ayant pas subi de traitement par chimiothérapie (avant la première cure) et les récidives. On a effectué le dosage de l’homocystéine en utilisant l’automate : COBAS INTEGRA 400 plus, basé sur la détermination quantitative de la L-homocystéine totale dans le sérum et le plasma humains sur les analyseurs. Lors de l’analyse de nos résultats, une valeur de p < 0,05 a été retenue comme statistiquement significative. Les résultats des données d’âge, de poids et de taille ne présentaient aucune différence significative entre les cas et les témoins selon le test de student. Parmi les 30 patients atteints de cancer de sein, 9 présentent une métastase dont 44.4  ont une hyperhomocysteinémie et 55.6 présentent un taux normal d’homocysteine. Selon le test de Khi 2, il n’existe pas une relation entre l’hyperhomocysteinémie et la survenue de métastase ( p = 0.34 ) . s dont 30 sont atteint de cancer de sein et 30 sont sains. On a inclus toutes les patientes présentant un cancer du sein et n’ayant pas subi de traitement par chimiothérapie (avant la première cure) et les récidives. On a effectué le dosage de l’homocystéine en utilisant l’automate : COBAS INTEGRA 400 plus, basé sur la détermination quantitative de la L-homocystéine totale dans le sérum et le plasma humains sur les analyseurs. Lors de l’analyse de nos résultats, une valeur de p < 0,05 a été retenue comme statistiquement significative. Les résultats des données d’âge, de poids et de taille ne présentaient aucune différence significative entre les cas et les témoins selon le test de student. Parmi les 30 patients atteints de cancer de sein, 9 présentent une métastase dont 44.4  ont une hyperhomocysteinémie et 55.6 présentent un taux normal d’homocysteine. Selon le test de Khi 2, il n’existe pas une relation entre l’hyperhomocysteinémie et la survenue de métastase ( p = 0.34 ) . On ce qui concerne le dosage de l’homocysteine, l’analyse des données statistique montre une différence significative entre les cas et les témoins (p = 0.031). Si ces résultats seront concluants, lancer une hypothèse de prévention du cancer du sein. Cette étude mérite d’être approfondie pour mieux cerner la relation entre l’homocystéine et le cancer du sein afin qu’il soit inclus dans le bilan de dépistage de cancer.