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https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/18585
Titre: | L’HYPOGAMMAGLOBULINEMIE DANS LA LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE |
Auteur(s): | ACHIR, Selma CHAIRI, Soumia HACHAMA, Widad |
Date de publication: | 2019 |
Editeur: | Univ.blida 1 |
Résumé: | La Leucémie Lymphoïde Chronique est caractérisée par la prolifération et l’accumulation de lymphocytes B matures au niveau des compartiments médullaires avec passage vers le sang et les autres organes lymphoïdes. Les complications associées à la LLC sont fréquentes et majoritairement d’ordre immunitaire au premier rang desquels l’hypogammaglobulinémie, responsable classiquement d’infections à répétition. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’incidence des infections chez les patients présentant une hypogammaglobulinémie secondaire à une leucémie lymphoïde chronique (LLC), sur soixante patients qui ont été suivis en consultation spécialisée au service Hématologie du Centre Anti Cancer (CAC) de Blida. Ce travail est une étude rétrospective descriptive sur dossier de patients diagnostiqués au service Hématologie du Centre Anti Cancer (CAC) de Blida de 2016 à 2017. Pour chaque malade, le taux des gammaglobulines, le traitement de chimiothérapie reçu, le nombre d’infections avant tout traitement de chimiothérapie, le nombre d’infections après traitement de chimiothérapie et la localisation de l’infection ont été précisés. L’âge moyen était de 66 ans (44-88). Le sexe masculin était prédominant : sex-ratio de 2,5. La majorité des patients est classée aux stades évolués de la maladie B et C (88,5%), témoignant surtout d’un délai diagnostique très long, les patients ne consultant que tardivement. L’infection touche 21,7% avant tout traitement de chimiothérapie. Elle est de 64,5 % chez les patients traités (p= 0,00002) traduisant un impact très important de la chimiothérapie sur le risque infectieux. Au moment du diagnostic, 21% des patients présentent une hypogammaglobulinémie. Les patients en hypogammaglobulinémie ont un risque infectieux plus élevé (72,7% vs 51,2%) et développent plus d’accidents infectieux (3,6 infections / patient vs 1,4 infections/patient pour les patients sans hypogammaglobulinémie). Ce risque est multifactoriel : lié au stade évolué de la maladie, à la neutropénie secondaire chimio-induite, à la déplétion lymphocytaire en CD4 aggravée par la chimiothérapie et à l’hypogammaglobulinémie. L’impact négatif de l’hypogammaglobulinémie isolément prise en situation d’infection n’est pas confirmé, une étude plus élargie est nécessaire pour définitivement statuer sur ce point. |
Description: | MPHA 224 |
URI/URL: | https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/18585 |
Collection(s) : | Mémoires |
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