FACTEURS DU RISQUE D’ALLO- IMMUNISATION ANTI ERYTHROCYTAIRE POST TRANSFUSIONNELLE

Abstract

Cette étude descriptive étiologique conduite sur une période de six mois avait pour objectif de déterminer la fréquence de l’allo-immunisation anti-érythrocytaire et les facteurs impliquer dans leur survenue chez les malades polytransfusés du service d’hématologieoncologie médicale de CHU-Blida et service pédiatrie CHU-Blida et service de l’unité d’hémodialyse du EPH-Djelfa. Le dépistage et l’identification des anticorps ont été réalisés par des techniques en gel filtration en Coombs indirect et en milieu enzymatique. Au total 275 patients ont été enrôlés dans les trois services de recrutement. L’âge moyen des malades était de 21,52±15,59 ans avec des extrêmes de 1 et 85 ans. Le sexe ratio était de 1,01 en faveur des hommes. La moyenne de CGR transfusées était de 59,76±15,59 CGR. La fréquence de l’allo-immunisation était de 21,1% dans notre série. La majorité des agglutinines dépistées étaient des anticorps chauds appartenant au système Rhésus : anti-E (46,55 %), anti-K (27,58%) , anti-C (15,51 %) et anti-e(1,72) anti-JKa et anti-Cw (3,4%) . Nous n’avons pas trouvé de liaison statistiquement significative entre le sexe, l’âge, le groupe sanguin, le rhésus, les maladies associes au pathologie initiale et la positivité de la recherche d’agglutinines irrégulières (RAI).alors que on a trouvé une implication la durée de transfusion, le nombre des transfusions le rythme l’âge de première transfusion et la drépanocytose ainsi que la splénectomie dans l’allo-immunisation. Les facteurs influant l’apparition de ces allo-Ac restent multiples et concernent aussi bien le patient que le produit sanguin transfusé. La RAI systématique chez ces malades et la sélection de concentrés de globules rouges phénotypés dans les systèmes Rhésus/Kell permettraient une sécurité transfusionnelle optimale.