Etude d’état des lieux de la culture des fraises dans la Wilaya de Tipaza

Abstract

Cette présente étude vise la connaissance de l’état des lieux de la culture des fraises et l’analyse quantitative et qualitative des fruits produits dans la wilaya de Tipaza. Une enquête a été menée sur cette culture au niveau de cinq sites de production ( Chaiba ,Damous ,Bourkika , Sidi Rached et Hadjout ) . Ces derniers ont fait l’objet d’analyses quantitative et qualitative , L’enquête menée sur la culture de fraisiers dans la wilaya de Tipazaa révélé la répartition de de six variétés de fraises ( Nabila , Sabrina , Fortuna , Camarosa , Kamila et Savana ) , et selon leur fréquence, la variété Fortuna apparait la plus cultivée.Il en ressort l’utilisation d’une large gamme de fertilisants .Nous comptons l’utilisation de 14 types d’engrais chimiques.L’enquête sur les problèmes phytosanitaires affectant les fraisiers a mis en exergue la présence de certains ravageurs dont , les thrips, les acariens, les pucerons et les mollusques et cinq maladies phytopathogènes dont, pourriture gris, l’oïdium et l’alternariose .La recherche sur les traitements phytosanitairesa pu mettre en évidence une diversité de pesticides utilisés sur fraisiers en Algérie .Les fongicides et les insecticides semblent les plus appliqués à titre préventif .Nous comptons l’utilisation de cinq fongicides et sept insecticides .La production en nombre de fraises par plante a également montré une variabilité selon les variétés cultivées mais aussi selon les sites de production prospectés . Plusieurs paramètres quantitatifs et qualitatifs ont été évalués. Nous relevons un bon calibre des fraises répondant nettement aux normes européennes en particulier chez les variétés Fortuna, Kamilla et Nabila dans les régions de Hadjout, Bourkika et Damous. Quant à certains facteurs de qualité, les teneurs en eau, en matière sèche, en matière minérale et en sucres totaux semblent variables selon les variétés et selon les localités géographiques. Cependant, les teneurs en Vitamine C demeurent très faibles alors que celles des polyphénols totaux et des flavonoïdes apparaissent intéressantes