Mieux comprendre le Syndrome des Ovaires Poly-Kystiques, diagnostic, traitement et nouvelles approches. Enquête auprès de 382 patientes et 25 médecins.

Abstract

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) se distingue comme la pathologie endocrinienne la plus répandue chez les femmes en âge de procréer, touchant approximativement une femme sur sept. Le traitement repose principalement sur des ajustements du mode de vie ainsi que sur une thérapie hormonale et symptomatique, accompagnée de la prise de compléments alimentaires, conformément aux avancées récentes de la littérature scientifique. Notre étude englobe deux volets. En premier lieu, une étude statistique via des questionnaires en ligne afin de caractériser le profil clinique et biologique, ainsi que les méthodes de prise en charge des femmes atteintes de SOPK en Algérie. Sur un échantillon de 382 femmes atteintes de SOPK nous avons eu dans notre pays la majorité des femmes sont en surpoids ou obèses, présentant fréquemment des cycles menstruels irréguliers prolongés ou absents (aménorrhée), ainsi que des signes cliniques et/ou biologiques d'hyperandrogénie tels que l'hirsutisme et l'acné. Environ 34,35 % des femmes incluses dans notre étude rapportaient des antécédents de SOPK chez leurs proches de premier et/ou deuxième degré. Dans un second volet, notre étude a permis de collecter des données auprès de 25 médecins concernant la prévalence et les démarches de prise en charge du SOPK. Enfin nous avons proposé une formule de compléments alimentaire à base de moringa et inositol connu pour leurs bienfaits afin d’améliorer la qualité de vie des malades. ABSTRACT: Polycystic ovary syndrome (PCOS) is the most common endocrine disorder affecting women of childbearing age, affecting approximately one in ten. Treatment is based mainly on lifestyle adjustments and hormonal and symptomatic therapy, accompanied by dietary supplements, in line with recent advances in the scientific literature. Our study is twofold. Firstly, a statistical study using online questionnaires to characterise the clinical and biological profile, as well as the management methods, of women with PCOS in Algeria. From a sample of 382 women with PCOS in our country aged 15 to 30 years, the majority were overweight or obese, frequently presenting with prolonged or absent irregular menstrual cycles (amenorrhoea), as well as clinical and/or biological signs of hyperandrogenism such as hirsutism and acne. Approximately 34.35% of the women included in our study reported a history of PCOS in their first- and/or second-degree relatives. In the second part of our study, we collected data from 25 doctors on the prevalence of PCOS and the steps taken to manage it. Finally, we proposed a formula of food supplements based on moringa and inositol, known for their benefits, to improve the quality of life of sufferers.