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Titre: Perturbateurs endocriniens et fertilité féminine : Cas du bisphénol a et le syndrome des ovaires polykystiques
Auteur(s): AZOUT, Riyane
ARAR, K. (promotrice)
Mots-clés: Perturbateurs endocriniens ; bisphénol A ; syndrome des ovaires polykystiques
Endocrine disruptors; bisphenol A; polycystic ovary syndrome.
Date de publication: 2023
Editeur: Université de Blida 1, Faculté de Medecine
Résumé: Les perturbateurs endocriniens, interfèrent avec le système hormonal. Ils peuvent avoir des effets néfastes sur la reproduction, la croissance, le développement, le métabolisme. Les perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d’être à l’origine d’une multitude d’affections, peu d’études permettent aujourd’hui d’établir un lien causal direct entre l’exposition à un perturbateur endocrinien et la survenue de pathologies chez l’homme. Ils incitent néanmoins à la prudence. Dans notre travail, nous avons réalisé une étude transversale descriptive basée sur un questionnaire qui a permis d'évaluer la prévalence du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et de recueillir des informations sur les facteurs liés à l’exposition à des perturbateurs endocriniens dans l’alimentation et les produits cosmétiques. Les résultats montrent qu’au total des 70 femmes ayant répondu au questionnaire (âge moyen : 27ans), une proportion non négligeable a signalé un cycle irrégulier soit 71%,une proportion importante consomment des aliment avec un indice glycémique élevé régulièrement (48,57%) ,la majorité des femmes utilisent les boites de conserves régulièrement (1 a 2 fois par semaine) le tomate de conserve et le thon majoritairement , les cosmétiques les plus utilisés régulièrement sont les anti-transpirants. Nous concluons que la présence de perturbateurs endocriniens tels que la bisphénol A posent un risque pour la santé des femmes avec un éventuel développement d’un SOPK .Des mesures de prévention individuelles visant à réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens sont nécessaires afin de protéger la santé reproductive des femmes. Abstract : Endocrine disruptors interfere with the hormonal system. They can have harmful effects on reproduction, growth, development and metabolism. Endocrine disruptors are suspected of causing a wide range of conditions, but few studies have yet established a direct causal link between exposure to an endocrine disruptor and the onset of disease in humans. They do, however, call for caution. In our work, we carried out a descriptive cross-sectional study based on a questionnaire to assess the prevalence of polycystic ovary syndrome (PCOS) and to gather information on factors linked to exposure to endocrine disruptors in food and cosmetic products. The results show that of the 70 women who responded to the questionnaire (average age: 27), a significant proportion (71%) reported an irregular cycle, a large proportion (48.57%) regularly consumed food with a high glycaemic index, the majority of women regularly used tinned food (1 to 2 times a week), canned tomatoes and tuna being the main ingredients, and the cosmetics most regularly used were antiperspirants. We conclude that the presence of endocrine disruptors such as bisphenol A poses a health risk to women with the possible development of PCOS, and that individual preventive measures aimed at reducing exposure to endocrine disruptors are necessary to protect women's reproductive health.
Description: MPHA 740
URI/URL: https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/28601
Collection(s) :Mémoires

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