L’implication de deux molécules de signalisation p53 et Wnt1 dans le cancer de l’ovaire

Abstract

Le cancer de l’ovaire reste un problème de santé publique. C’est le cancer le plus grave, entraînant la mortalité la plus élevée, (60,23 % ) des cancers gynécologiques, mais toujours après les cancers du sein. Notre étude vise à mettre en lumière la réalité de la tumeur épithéliale dans Algérie, en déterminant sa fréquence et les facteurs de risque qui lui sont associés. D’autre part, ce travail a pour objectif principal de déterminer la prévalence de l’expression des protienes p53 et Wnt1 chez des patientes atteintes de cancer de l’ovaire. Nous avons mené une étude descriptive et rétrospective sur des biopsies et des pièces opératoires des patientes ayant développé un cancer de l’ovaire, colligées au laboratoire d'anatomie pathologique du CHU Salim Zemirli à El-Harrach (Alger). Le statut de p53 et Wnt1 ont été déterminé par immunohistochimie. Au total, 17 patientes atteintes de cancer de l’ovaire étaient notés. L’âge moyen de nos patientes était de 59 ans. La localisation des tumeurs étaient unilatérale gauche et bilatérale dans 12 cas (35,29%), et 05 cas (29,41%) présentent une localisation unilatérale droite. Les tumeurs épithéliales de haut grade étaient le sous-type histologique le plus fréquent (88,24%), et le processus métastatique était présent chez 12 patientes (70,59%). La technique immuno-histochimique montre que l’expression de la protiene p53 étaient présente dans 11 cas (64,71%), tandis que l’expression de la protéine Wt1 étaient positive dans tous les cas (100%). Le cancer de l’ovaire n’était pas fréquent, mais grave compte tenu les stades avancés observés. Nos résultats pourront servir à mieux comprendre les différents mécanismes régissant les tumeurs du cancer ovarien de type séreux qui ont montré une augmentation du nombre de cas pour les femmes âgées. Le statut des protéines p53 et Wnt1 est généralement positif dans le cancer ovarien. Nous avons constaté que les deux molécules jouent un rôle crucial dans l’apparition de cancer ovarien