Essai de détection d’une éventuelle pollution de l’environnement du Sahara par le biais du dromadaire comme espèce sentinelle. Région d’In amenas

Abstract

La composition du lait de chamelle est variable selon l’alimentation de ces animaux ainsi que les conditions environnementales. Dans le but d’investiguer l’existence d’une pollution radioactive et la présence ou non de métaux lourds dans ce produit laitier d’’origine d’espèce animale qui est la chamelle vivant en extensif dans les pourtours de la région d’In Amenas et afin de juger le degré de pollution de la région et de son écosystème, le lait camelin a été analysé en utilisant des techniques purement nucléaires pour détecter la présence ou non des éléments radioactifs ou des métaux lourds. Ainsi nous avons procédé en utilisant les techniques nucléaires suivantes : La technique de spectrométrie gamma utilisée pour la recherche des résidus radioactifs polluants (césium 137) dans le lait de chamelle. La technique d’analyse par fluorescence (D-xrf) et la technique d’analyse par la spectrométrie d’émission à plasma (ICP) pour le dosage des métaux lourds. Les résultats obtenus montrent une teneur faible en cuivre, mais élevé en plomb qui est de 43,32ug/g, en cadmium (8,54ug/g), en fer (5,4ug/g), en Zinc (57,86ug/g) et en strontium qui est de (18,98ug/g), aussi l’absence de résidus radioactifs contaminants dans ce lait camelin.