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Titre: Etude comparative entre les cellules endométriales et les lésions endométriosiques
Auteur(s): Azouz, Baraa
Mellak, Amina
Mots-clés: Endométriose
Théorie composite
Menstruation rétrograde
Tissu ectopique
Infertilité
Date de publication: sep-2025
Résumé: L’endométriose est une pathologie gynécologique multifactorielle, caractérisée par la présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus. Elle touche entre 8 et 10 % des femmes en âge de procréer et est souvent associée à l'infertilité, avec une prévalence deux fois plus élevée chez les femmes atteintes par rapport aux femmes non touchées. Ce mémoire explore la pathogenèse de l'endométriose à travers une étude comparative à l'échelle histopathologique, tout en évaluant certaines des principales théories proposées pour expliquer son origine. Comprendre ces processus complexes est essentiel pour développer des traitements ciblés visant à limiter la prolifération des lésions endométriosiques et à prédire leur apparition. Nous avons participé à l’ensemble des étapes de réalisation des coupes histologiques, allant de l’étude macroscopique jusqu'à la coloration. Une étude comparative a été menée entre le tissu endométrial sain et les lésions endométriosiques, en analysant les lames des archives de l'hôpital à l'échelle microscopique. Cette comparaison a révélé de légères différences morphologiques entre les deux tissus, notamment des altérations subtiles au niveau de la structure cellulaire des lésions endométriosiques. Ces différences appuient la nécessité de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans le développement de cette maladie. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer l'étiologie et la physiopathologie de cette maladie. La théorie la plus acceptée à ce jour est celle de la transplantation, ou menstruation rétrograde, qui postule que le sang menstruel contient des cellules endométriales viables capables de s'implanter et de proliférer dans des tissus ectopiques. Toutefois, cette théorie est contestée par certains chercheurs, car elle ne parvient pas à expliquer certaines implantations de tissus endométriosiques dans des zones éloignées. D'autres explications ont été proposées, notamment les théories de métaplasie coelomique, de métastase et d'implantation iatrogène, sans oublier l'impact potentiel de l’épigénétique. En conclusion, aucune des théories avancées ne permet de saisir tous les aspects de l'endométriose. Ainsi, une théorie composite, qui combine ces différentes hypothèses, a été adoptée par plusieurs chercheurs
Description: Ill. ;tabl. ;cd rom ;92 p.
URI/URL: https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/38941
Collection(s) :Mémoires de Master

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