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https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/40406
Titre: | Etude exploratrice des cas cliniques d’intolérance au gluten (allergie au blé versus maladie coeliaque) par une analyse HLA allélique |
Auteur(s): | Hamiche, Nihal |
Mots-clés: | HLA-DQ2 HLA-DQ8 DR4 DQ7 DQ6 DQ5 |
Date de publication: | jui-2025 |
Résumé: | ’allergie au blé et la maladie coeliaque sont deux affections distinctes provoquées par l’ingestion de gluten. L’allergie au blé correspond à une réaction immunitaire immédiate, médiée par les IgE, tandis que la maladie coeliaque est une entéropathie auto-immune, survenant chez des individus génétiquement prédisposés, porteurs des allèles HLA-DQ2 et/ou DQ8. Bien qu’elles puissent se manifester par des symptômes similaires, tels que des troubles digestifs ou des atteintes cutanées, leur diagnostic repose sur des marqueurs sérologiques différents, la recherche d’IgE spécifiques pour l’allergie, et des anticorps anti-transglutaminase, anticorps anti gliadine déamidé et anticorps anti gliadine pour la maladie coeliaque, seule cette dernière nécessite un typage HLA. Dans les deux cas, un régime sans gluten est recommandé, mais il doit être strict et suivi à vie en cas de maladie coeliaque. Notre recherche exploratoire se divise en deux volets, un volet rétrospectif, où nous avons examiné les profils cliniques, sérologiques et génétiques de 117 patients à partir des archives ; et un volet prospectif, où nous nous sommes concentrés uniquement sur le profil génétique de six patients, en utilisant deux méthodes de typage HLA : qPCR et PCR-SSP. Nos résultats sérologiques et génétiques montrent que les femmes sont plus touchées que les hommes. L’âge le plus fréquent chez les cas douteux d’allergie au blé était celui des nourrissons (50%), tandis que les cas positifs dans la maladie coeliaque étaient plus fréquents chez les adolescents (50%). Sur le plan clinique, la majorité des patients étaient asymptomatiques (34,38%) sachant que la diarrhée s’est imposée comme le symptôme le plus fréquent (29,69%), chez les patients symptomatiques de notre population. Nous avons marqué la présence d’un terrain pathologique commun à ces deux entités, notamment par la présence des antécédents familiaux d’atopie, d’auto-immunité ou d’allergies alimentaires. Nos résultats ont confirmé que l’allèle HLA-DQ2 était le plus fréquent (54,24%), notamment chez les femmes. En outre, nous avons mis en évidence la présence d’autres allèles associés avec HLA-DQ2 et HLA-DQ8, tels que DQ5 (10,17%), DQ6 (10,17%), DQ7 (15,25%) et DR4 (3,39%) dans la population algérienne ce qui montre la diversité des profils génétiques |
Description: | Ill. ;tabl. ;cd-rom ;62 p. |
URI/URL: | https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/40406 |
Collection(s) : | Mémoires de Master |
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