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https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/40422| Titre: | Prise en charge des grossesses extra-utérines au niveau du CHU de Blida et leur impact sur la fertilité de la mère |
| Auteur(s): | Sellam, Mounia Bouderbala, Hiba |
| Mots-clés: | Grossesse extra-utérine fertilité ultérieure traitement conservateur diagnostic précoce laparotomie coelioscopie |
| Date de publication: | jui-2025 |
| Résumé: | La grossesse extra-utérine (GEU) constitue une urgence gynécologique potentiellement grave. Elle peut endommager l’environnement tissulaire utérin et compromettre la fertilité future. Sa fréquence est en augmentation, et son impact sur la santé reproductive justifie une attention particulière. Ce travail est une étude rétrospective traitant 73 cas de grossesse extra-utérine prises en charge, durant l’année 2022, au service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital Hassiba Ben Bouali (CHU Blida), afin de rechercher les facteurs de risque de ce problème ainsi que pour évaluer la fertilité ultérieure sur les deux ans suivant l’intervention. Les résultats montrent que 53 % des patientes étaient âgées entre 30 et 39 ans. Un nombre important de ces femme était multigeste, nullipare ou paucipare, avec un taux de 40 %, ce qui reflèterait des antécédents chirurgicaux constituant ainsi un facteur de risque majeur dans la survenu de GEU. Chez ces femmes, 31 % avaient des antécédents de césarienne et un taux significatif d’avortements (p<0,05). Par ailleurs, 4 % des femmes avaient un antécédent de GEU et 27 % étaient exposées au tabagisme passif. Après une GEU, 55 % des patientes ont pu concevoir et accoucher naturellement, tandis que 3 % ont présenté une récidive de GEU et 42 % n’ont pas pu concevoir à nouveau, en grande partie à cause d’un retard de diagnostic et une prise en charge tardive. En effet, 51 % des patientes ont présenté une GEU rompue, et 28 % ont eu recours à une salpingectomie, compromettant ainsi leur fertilité. 15 % des patientes ont été traitées uniquement par chimiothérapie au méthotrexate, ce qui a permis la préservation de leur fertilité à 81 % ce qui confirme l’efficacité de cette approche médicale lorsqu’elle est bien indiquée. En conclusion, les résultats de notre étude mettent en lumière l’impact significatif de la grossesse extra-utérine sur la fertilité future. Ils soulignent l’importance capitale d’un diagnostic précoce, condition essentielle pour optimiser les chances de préservation de la fertilité. Par ailleurs, ils insistent sur le rôle déterminant du choix thérapeutique, en particulier des approches conservatrices, dans la protection de la fonction reproductive. Mots-clés: |
| Description: | Ill. ;tabl. ;cd rom ;43 p. |
| URI/URL: | https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/40422 |
| Collection(s) : | Mémoires de Master |
Fichier(s) constituant ce document :
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| 325 M.RA.pdf | Biologie et physiologie de la reproduction | 2,36 MB | Adobe PDF | Voir/Ouvrir |
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