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Titre: Comparaison de profils métaboliques chez des patients diabétiques et des patients sains
Autre(s) titre(s): influence des facteurs alimentaires et de l'activité physiques
Auteur(s): Ouail, Ikram
Youcef, khoudja Saloua
Mots-clés: Diabète
bilan rénale
glycémie
activité physique
ionogramme
Date de publication: jui-2025
Résumé: Le diabète sucré constitue aujourd’hui un problème majeur de santé publique à l’échelle planétaire, en raison de sa prévalence croissante, de ses complications graves et de son impact socio-économique. L’objectif de notre travail est d’analyser les différences de profils métaboliques entre des patients diabétiques et des individus sains, en tenant compte de l’influence des habitudes alimentaires et de l’activité physique. L’étude a été réalisée à l’hôpital Tirichine Brahim (Blida), sur un échantillon de 169 participants, comprenant 110 patients diabétiques et 59 témoins non diabétiques. Plusieurs marqueurs biochimiques ont été évalués : glycémie, hémoglobine glyquée, indice de masse corporelle, urée, créatinine, les transaminases, sodium et potassium. Les résultats ont révélé que les patients diabétiques présentent des valeurs significativement plus élevées pour :la glycémie (1,70 g/L contre 1,02 g/L, p < 0,001),l’hémoglobine glyquée (7,93 % contre 5,52 %, p < 0,001),l’indice de masse corporelle (28,3 kg/m² contre 25,8 kg/m², p = 0,047).Ces écarts confirment un déséquilibre glycémique et pondéral caractéristique du diabète de type 2.En revanche, aucune différence significative n’a été observée entre les deux groupes concernant :l’urée (0,443 g/L chez les diabétiques contre 0,321 g/L, p = 0,165),la créatinine (9,01 mg/L contre 8,17 mg/L, p = 0,892),le sodium (139 mmol/L dans les deux groupes),le potassium (4,39 mmol/L contre 4,30 mmol/L, p = 0,744) suggérant ainsi un diabète modéré ou bien contrôlé. De manière surprenante, le taux d’alanine aminotransférase était plus élevé chez les non diabétiques (34,4 U/L contre 30,8 U/L, p = 0,011), tandis que l’aspartate aminotransférase ne montrait pas de différence significative (48,6 U/L chez les non diabétiques vs 29,1 U/L chez les diabétiques ; p = 0,933).Cette élévation des transaminases chez les non diabétiques ne reflète pas nécessairement une pathologie hépatique chronique, mais pourrait être liée à un déséquilibre alimentaire, un surpoids ou une atteinte hépatique non liée au diabète. Cette étude souligne l’intérêt d’un suivi médical régulier et rigoureux pour maitriser cette pathologie chronique et éviter ses complications graves
Description: Ill. ;tabl. ;cd-rom ;33 p.
URI/URL: https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/40432
Collection(s) :Mémoires de Master

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