Bio-élimination de la matière radioactive.

Abstract

Ce mémoire s'inscrit dans le cadre de la problématique croissante de la contamination radioactive et métallique de l'environnement, principalement due aux activités industrielles et nucléaires. Face aux limites des méthodes classiques de décontamination, il propose la bioremédiation fongique comme une alternative écologique et prometteuse. L'étude s'est focalisée sur la souche Aspergillus niger TBS 33, isolée des racines de palmier dattier, afin d'évaluer sa radiorésistance et sa capacité à éliminer différents polluants. Les résultats expérimentaux ont mis en évidence, d'une part, une forte tolérance de cette souche aux irradiations gamma et neutroniques, avec maintien de la viabilité et de la sporulation à des doses élevées, et d'autre part, une capacité marquée de biosorption des métaux lourds tels que le cuivre, le plomb et le cadmium, réduisant efficacement leur concentration en solution. Par ailleurs, la présence de TBS 33 a entraîné une diminution progressive de la radioactivité dans des échantillons de fertilisants NPK, suggérant un mécanisme d'adsorption ou de transformation des radionucléides. Ainsi, Aspergillus niger TBS 33 se révèle être une souche résistante et polyvalente, offrant un fort potentiel pour des applications en bioremédiation de sites contaminés. Mots clés : Contamination radioactive, décontamination, bioremédiation fongique, Aspergillus niger TBS 33.