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Titre: Etude de l’effet de la pollinisation artificielle sur la productivité chez le noyer commun Juglans regia L. en vue de la sauvegarde et la préservation du patrimoine nucicol local.
Auteur(s): KADDOURI, Ammaria
Mots-clés: Stades phénologiques
floraison
degrés-jours de croissance
Synchronisation
Dichogamie
taux de nouaison
Date de publication: 2014
Résumé: Le présent travail consiste en l’étude de l’impact de la pollinisation artificielle sur la productivité chez le noyer commun Juglans regia L. Une caractérisation phénologique des arbres échantillonnés est effectuée par la notation des dates du début et de la fin des stades débourrement, feuillaison et floraison mâle et femelle en corrélation avec les degrés-jours de croissance (DJC) cumulés. Le stade débourrement a débuté dans le verger le 24 mars (± 0,00 jour) à 12°C (température base du noyer) correspondant à zéro DJC cumulé, ce stade a duré 43 jours. Le début de manifestation du stade feuillaison est observé le 30 mars (± 1,73 jours) après une accumulation de 5,7 DJC, il a duré 40 jours. La floraison mâle n’apparait que chez 28,57% des arbres. L’émission du pollen dans le verger a débuté le 10 avril (±0,00 jour) après accumulation de 47,2 DJC et a duré 17 jours. La floraison femelle est observée chez l’ensemble des arbres échantillonnés (100%). Les fleurs femelles étaient plus exigeantes en chaleur (DJC cumulés), elles ne sont apparues que le 17 avril (±1,00 jour) après accumulation de 74,4 DJC. La durée de manifestation des fleurs femelles était plus longue que celles des fleurs mâles, elle est de 24 jours. Des cumuls thermiques compris entre 56,7 et 72 DJC se sont révélés les plus favorables à la floraison mâle dans le verger, alors que la floraison femelle semble être favorisée par des accumulations de DJC plus importantes comprises entre 122,1 et 162,4 DJC. La durée de synchronisation des deux floraisons était très courte, de l’ordre, de trois jours, pour la majorité des arbres, alors qu’un décalage important est observé. La pollinisation naturelle c’est faite principalement par un seul arbre qui a développé des chatons tardifs. Elle a donné des taux de nouaisons variables selon les arbres, allant de 1,8 à 84,2%. Le taux de nouaison obtenu suite à une intervention par une pollinisation artificielle est de 15,53% malgré les contraintes.
Description: 47p ; ill ; 30cm ; + cd-rom
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/4426
Collection(s) :Mémoires de Master

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