Influence des systèmes de cultures et des rotations sur le sol et le végétal en zone semi-aride

Abstract

L’expérimentation a été conduite sur le site de la Station Expérimentale Agricole de l’Institut Technique des Grandes Cultures de Sétif durant la campagne agricole 2011/2012, avec comme objectif l’étude de l’effet des deux systèmes de cultures (Travail conventionnel et Semis direct) et du précédent cultural (lentille et blé) sur les caractéristiques du sol et le comportement de la culture du blé dur (Triticum durum Desf) variété Bousselam sous conditions semi-arides. Les résultats indiquent que la densité apparente du sol est plus élevée en non labour comparativement à ce qu’elle du labour conventionnel, qui présente une meilleure perméabilité, dont l’eau s’infiltre dans le sol environ deux fois de plus. La présence d’une légumineuse comme précédent joue un rôle positif dans ce sens, et elle améliore la perméabilité du sol comparativement à celle d’une céréale. Ces résultats sont confirmés par les valeurs obtenues par la mesure de la résistance pénétrométrique, montrant ainsi que le sol des parcelles conduites sous semis direct est plus compact que celui des parcelles menées en travail conventionnel. Le non labour présente une meilleur teneur en matière organique notamment au niveau de l’horizon de surface suite à l’accumulation progressive des résidus des cultures précédentes en surface du sol au fil des années. Le travail conventionnel présente une meilleure hauteur de la végétation, un plus grand nombre d’épis/m², et des écarts positifs pour le rendement biologique et le rendement grains. Le semis direct garde l’avantage d’un poids de 1000 grains plus élevé mais présente l’inconvénient d’un taux d’infestation par les mauvaises herbes plus marqué. Les résultats montrent également quelques différences entre les deux systèmes pour le précédent cultural, ce qui laissent apparaître que le précédent cultural lentille influe positivement à la fois sur les propriétés du sol et le rendement et ses composantes