Estimation de la valeur nutritive des Bromes spontanés à partir de leur composition chimique.

Abstract

Ce travail, consiste en une contribution à la connaissance de la valeur nutritive des fourrages spontanés. L’étude, à portée sur trois Bromes : le brome rigide (Bromus rigidus), le brome de Madrid (Bromus madretensis) et le brome mou (Bromus mollis). Les trois espèces, ont été récoltées au niveau des parcelles de la station expérimentale de l’université de Blida 1, aux stades phénologiques : début épiaison, épiaison et floraison. Ce présente travail a porté sur une étude : biométrique (hauteur et rapports feuilles / tiges et feuilles / tiges + épis), sur la composition chimique (MS, MO, MAT et CB) et le calcul des valeurs énergétiques et azotées. L’étude biométrique, révèle, une hauteur comparable entre les trois bromes au stade floraison avec respectivement 83, 82 et 91 cm pour les Bromes : rigide, de Madrid et mou. Le rapport feuilles / tiges est de 1,05 ; 0,62 et 0,53 au stade début épiaison, pour le Bromus rigidus, le Bromus madretensis et le Bromus mollis, puis chute considérablement au stade floraison pour atteindre respectivement : 0,56 ; 0,29 et 0,33. La composition chimique, dévoile qu’au stade floraison, le Bromus mollis, est le plus riche en MO (93,46 %), suivi par le B. rigidus (92,81 %) et le B. madretensis (91,55 %). Alors que la teneur en MAT, est plus élevée chez les trois espèces au stade début épiaison avec 8,74 ; 8,31 et 7,13 % respectivement pour le B. rigidus, le B. madretensis et le B. mollis. Pour ce qui est de la teneur en CB, les trois fourrages, présentent des valeurs comparables aux trois stades phénologiques. Les valeurs énergétiques, sont très proches entre les trois bromes et aux trois stades. Elles oscillent entre 0,74 et 0,82 UFL et entre 0,66 et 0,75 UFV. Les valeurs PDIE, sont plus élevées que les valeurs PDIN. Elles fluctuent lors des stades phénologiques pour les trois espèces, entre 43,66 et 57,91 g de PDIN et entre 72,93 et 80,42 g de PDIE.