Résumé:
La réparation et la réhabilitation des ouvrages en béton armé est en pleine évolution. En
revanche, cette dernière nécessite une bonne connaissance du support à réparer, des matériaux
de réparation et de l’environnement dans lequel ils vont être mis en œuvre et aussi une
compréhension des mécanismes à la base de l’adhésion. Le béton est le matériau le plus
utilisé dans le monde après l’eau. Cependant, beaucoup d’ouvrages en béton nécessitent de
l’entretien et des réparations durables. Les mortiers de réparation prêts à l’emploi sont
souvent importés et ils sont assez chers. Cependant, notre étude consiste à élaborer un mortier
de réparation économique et écologique. Dans ce travail nous avons étudié l'effet de l'ajout des
fines de brique recyclée avec des substitutions de (5%, 10% et 15%) du ciment et 1% de fibre
d’alfa du volume global coupées en deux différentes longueurs à savoir 10mm et 30mm, sur
les performances d’un mortier de réparation.
Les résultats observés ont montré que la substitution du ciment par les fines de brique
recyclée provoque une diminution de la résistance mécanique. L’incorporation des fines de
briques augmente de manière considérable la porosité du mortier ainsi que le coefficient
d’absorption par capillarité.
Par ailleurs, l’incorporation des FBR et les fibres d’alfa augmente la contrainte de
cisaillement oblique par rapport au mortier témoin (M0). De plus, les échantillons qui
contiens des fibres d’alfa traitées hydrothermalement ou à l’alcali ont donné les meilleurs
résultats d’adhérence par traction direct qui ont dépassé la valeur minimale (1,5 MPa) exigée
par la norme EN1504-3.
Cependant, l’effet du traitement des fibres à l’alcali, ça a amélioré la résistance à la flexion. À
90 jours de maturation le meilleur résultat de résistance à la flexion a été enregistré par les
fibres de 1cm traitées à l’alcali