Résumé:
The mastectomy, is a true mutilation, with important repercussion physical
and psychological, the breast reconstruction is a solution which could
attenuate the consequences of Patey.
The aim of this study is to bring back the analysis of the patients presenting a
breast cancer and who profited from a reconstruction by using the principal
existing surgical techniques.
MATERIAL AND METHODS
205 patients with a breast cancer profited from 214 RM between 2000 and
2008. These breast reconstrutions were distributed 101 (49.3%) autologus
musculo cutaneous flaps 91 (44.4%) latissimus dorsi musculocutaneous flap
(LGDA) and 10 (4.9%) transverse rectus abdominis musculo cutaneous flap
(TRAM) and 104 (50.7%) reconstructions by implants of which 67 were
associated with a flap of large dorsal.
RESULTS
The mean age of patients at the time of breast reconstruction was 37.5 years
(19-65 years). 22 (10.7%) were performed in immediate breast reconstruction
mainly implants and the CIS. 183 (89.3%) BR was performed o line a¶er a
period of 3.5 years. The autologous dorsi flap or associated with an implant
were used in 150 (73.2%) cases.
The evolution was punctuated complications 22 (10.8%). It is in techniques
we met implants rate 9 (24, 3%) the most important
Overall, the cosmetic result enjoyed by surgeons on the one hand and the
other patient was better in the immediate breast reconstruction.
The overall cosmetic result was about 70%. Patients were, in most cases,
more satisfied than surgeons.
Our patients are generally satisfied to have a volume shape and a certain
harmony of both breasts. Reconstruction of the nipple-areola complex (WFP),
requiring a second surgery, and the harmonization of the contralateral breast,
are accepted only by a minority of our patients (14%).
CONCLUSION
The practice of BR in our service has become habitual. It involved an initial
period in patients amputated and later rebuilt a¶er cancer treatment.
Currently, the number of immediate BR has substantially increased and the
delay BR is significantly reduced. La mastectomie,est une véritable mutilation, avec d’importants retentissement
physique
et
psychologique, la reconstruction mammaire (RM) est une
solution qui pourrait atténuer les conséquences du Patey.
L’objectif de ce travail est de rapporter l’analyse des résultats cosmétiques
chez les patientes présentant un cancer du sein et qui ont bénéficié d’une RM
en utilisant les principales techniques chirurgicales existantes.
MATÉRIEL ET MÉTHODES
205 patientes avec un cancer du sein ont bénéficié de 214 RM entre 2000 et
2008. Ces RM se répartissent 101(49,3%) lambeaux myocutanés autologues
91 (44,4%) LGDA et 10 (4,9%) lambeaux de grand droit de l’abdomen(TRAM) et
104 (50,7%) RM par implants (RMP) dont 67 étaient associés à un lambeau de
grand dorsal.
RÉSULTATS
âge moyen des patientes au moment de la RM était de 37.5 ans (19-65 ans). 22
(10,7%) RM sont réalisées en immédiat (RMI) et principalement par implants.
183 (89,3%) RM sont réalisées en di éré (RMD) après un délai moyen de 3.5
ans. Le lambeau de grand dorsal autologue (LGDA) ou associé à un implant a
été utilisé dans 150 (73,2%) cas
L’évolution de la RM a été émaillée de 22 (10.8%) complications. C’est dans les
techniques par implant que nous avons rencontré le taux le plus important de
complications 9 cas (24.3%) Globalement le résultat cosmétique apprécié par les chirurgiens d’une part et
par la patiente d’autre part était meilleur dans les RMI.
Ce résultat cosmétique global était d’environ 70%. Les patientes étaient, dans
la majorité des cas, plus satisfaites que les chirurgiens.
Nos patientes sont généralement satisfaites d’avoir un volume, une forme et
une certaine harmonie des deux seins. La reconstruction de la plaque
aréolo-mamelonnaire (PAM), nécessitant une deuxième intervention chirurgicale,
ainsi
que
l’harmonisation
du
sein
controlatéral,
ne
sont
acceptées
que
par
une minorité
de nos patientes
(14%).
CONCLUSION
La pratique de la RM dans notre service est devenue habituelle. Elle a concerné
dans une première période des patientes amputées et reconstruites
tardivement après le traitement du cancer. Actuellement, le nombre de RMI a
sensiblement augmenté et le délai des RMD s’est sensiblement réduit.