Résumé:
The need for a restriction of ability for health personnel
assigned to units dedicated to the management of COVID-19 has emerged
among those who are more likely to develop serious forms of this disease
or death, due to their age, comorbidities, ...
OBJECTIVE: To identify the reasons justifying medically disqualifying for
work in the COVID-19 units among the hospital sta
at the university
hospital of BLIDA.
METHODS: This is a descriptive and retrospective epidemiological study on
all the notices of medically disqualifying to work in the COVID circuit, issued
by the occupational medicine department at the university hospital of
BLIDA during one year (between 26 MARCH 2020 and 25 MARCH 2021). From
the register "Workplace adjustment", the files of the concerned patients
were withdrawn in order to exploit the following data: Gender, age, department
of exercise, occupation, seniority in the position, and the reason
justifying the restriction of aptitude. The data were analyzed using EXCEL.
RESULTS: A decision of unfitness to perform activities in the COVID-19 units
was pronounced in 60 cases. The hospital workers declared unfit had an
average age of 44.66 ± 9.21, were women in 65% of cases. More than 50% of
these employees were paramedics, 40% of whom were public health nurses.
The distribution by service shows a predominance of decisions of unfitness
delivered for the personnel assigned in first position in the service of
physical medicine and rehabilitation (10 cases or 16,66%), then comes in
second position the service of neurology and general surgery with 8 cases
each one that is to say a rate 13,33%. Concerning the pathology at the origin
of the incapacity, we find a clear predominance of endocrine disorders
represented exclusively by diabetes (26.66%), cardiovascular diseases,
represented essentially by arterial hypertension (HTA) in 25% of cases and
uncontrolled asthma in 18.33% of cases.
CONCLUSION: The withdrawal of vulnerable health professionals by the
occupational physician remains an essential step to reinforce the safety of
hospital personnel and thus limit serious forms and deaths in the event of
contamination without hindering the continuity of care.RESUME
CONTEXTE: La nécessité d’une restriction d’aptitude pour le personnel de
santé a
ecté dans les unités dédiées à la prise en charge de COVID-19 s’est
imposée parmi ceux qui ont plus de risque de développer des formes graves
de cette maladie ou de décès, du fait de, leur âge, leurs comorbidités.
OBJECTIF: Recenser les motifs justifiant une inaptitude au travail dans les
unités COVID-19 chez le personnel hospitalier du CHU de BLIDA.
METHODE: Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive et rétrospective
portant sur l’ensemble des avis d’inaptitude au travail dans le circuit
COVID, délivrés par le service de médecine de travail du CHU BLIDA durant
une année (entre le 26 MARS 2020 et le 25 MARS 2021). A partir du registre «
Aménagement de poste », les dossiers des patients concernés ont été retirés
afin d’exploiter les données suivantes : Sexe, âge, service d’exercice, la
profession, l’ancienneté au poste, et le motif justifiant la restriction d’aptitude.
Les données ont été analysées par EXCEL.
RESULTATS: Une décision d’inaptitude à assurer des activités dans les
unités COVID-19 a été prononcée dans 60 cas. Les hospitaliers déclarés inaptes avaient un âge moyen de 44,66 ± 9,21, étaient des femmes dans 65
% des cas. Parmi ces agents, plus de 50% étaient des paramédicaux, dont
40% étaient des infirmiers de santé publique. La répartition par service
retrouve une prédominance des décisions d’inaptitude délivrées pour le
personnel a
ecté en première position dans le service de médecine
physique et réadaptions (10 cas soit 16,66%), ensuite arrive en deuxième
position le service de neurologie et de chirurgie générale avec 8 cas chacun
soit un taux 13,33%. Concernant la pathologie à l’origine de l’inaptitude,
nous retrouvons une nette prédominance des pathologies endocriniennes
représentées exclusivement par le diabète (26,66%), des pathologies
cardiovasculaires, représentées essentiellement par l’hypertension
artérielle (HTA) dans 25% des cas et d’asthme non contrôlé pour 18,33%.
CONCLUSION: Le retrait des professionnels de la santé vulnérables, par le
médecin du travail, demeure une étape incontournable pour renforcer la
sécurité du personnel hospitalier et limiter ainsi les formes graves et les
décès en cas de contamination sans pour autant entraver la continuité des
soins.