Résumé:
Dans le nouveau contexte d’internationalisation des villes, le projet urbain, se présente
comme étant une nouvelle pratique urbaine qui tend à se généraliser et à se pratiquer dans
toutes les villes du monde. Ce nouveau mode d’action sur les villes, qui rompt avec les
pratiques antécédentes de planification et d’aménagement, se présente comme une
alternative incontournable pour requalifier, s’apprêté comme un outil efficace pour
renforcer leur attractivité, et propose un processus partagé, ou tous les acteurs de la ville se
rencontrent et se concertent
La « friche urbaine » est une notion doublement complexe. Elle est à la fois un lieu et une
dynamique. Appréhender cette thématique peut donc se faire sous un angle plus ou moins
statique, suivant que l’on définisse le terme comme une surface antérieurement utilisée et
aujourd’hui dépourvue d’activité officielle et reconnue, ou que l’on envisage les
mécanismes générateurs de friches dans une optique de suivi de l’évolution des sites et
d’anticipation de leur réutilisation.
Dans les deux cas, la notion est d’autant plus complexe qu’elle recouvre une grande
diversité de situations : sites industriels, militaires, portuaires, ferroviaires, postaux,
hospitaliers, commerciaux, d’habitation, etc. L’état du sol, l’intention du propriétaire vis-àvis
de
son
terrain,
la
présence
d’un
bâti
complexe
ou
valorisable,
l’occupation
partielle,
etc.
complexifient
encore
le
tableau.
Enfin,
si la problématique des friches n’est pas nouvelle, elle semble revenir aujourd’hui
sur le devant de la scène. Sans doute portée par un effet de mode, elle s’inscrit dans la
logique de l’urbanisme dit « durable ». Mais c’est sans doute le contexte récent de
restructuration du patrimoine par les propriétaires publics et privés qui ravivent la
perspective de bouleversements au cœur des villes, avec des visages et des enjeux
nouveaux.