Résumé:
L’objectif de notre étude est d’explorer d’une part l’impact et l’effet de l’utilisation d’une association
des probiotiques et des pré biotiques chez des vaches laitières dans le dernier tiers de gestation
(tarissement) et au post partum sur les performances de production et de reproduction. D’autre
part établir le lien entre la qualité du colostrum et le transfert de l’immunité passive.
La présente étude expérimentale a été accomplie dans la région de Tizi-Ouzou au niveau
d’une ferme (bovins laitiers) dans laquelle, il a été retenu un effectif de 12 vaches laitière.
Le travail a été réalisé du mois d’aout 2016 jusqu'au mois de mai 2017, dans la région de
Fréha.
Il ressort des résultats une nette amélioration de tous les scores de santé, et une amélioration
des paramètres de fécondité et de fertilité. A titre d’exemple le taux de réussite à la première
insémination passe de 37,77% avant la mise en place du Protocol à 66,66% après, le
pourcentage des vaches nécessitants plus de 03 inséminations artificielles passe de 28,88% à
16,66%. Quant aux paramètres de fécondité, nous remarquons des différences significatives
avant et après le Protocol de l’IVV, IVIAF, IVIA1 (Période d’attente), IA1IAF (période de
reproduction) avec des valeurs respectives de 411,13 vs 397,63 jours, 126,13 vs 117 jours,
92,67 vs 85,5 jours, 35,40 vs 20,13.
Le profil biochimique a révélé une élévation des BHB et des AGNE témoins d’une balance
énergétique négative avant la mise en place. La concentration de ces métabolites a diminué
par la suite, à partir de la deuxième prise du symbioveba, signe d’un retour à l’homéostasie.
Les analyses du colostrum par un densitomètre ont mis en évidence des concentrations en
protéines total supérieur à 75 g/l ; elles varient entre 90 jusqu’à 150g/l contenant par
conséquence plus de 60g/l d’immunoglobuline.
L’utilisation du « Col IgG test » a confirmé la qualité du colostrum qui confère une bonne
immunité pour le veau, ce qui est aussi confirmé par l’usage du « Calf IgG test ».
En conclusion, on peut dire que l’approvisionnement de l’aditif alimentaire qu’on a utilisé dans
nos conditions expérimentales n’est que bénéfique sur le plan sanitaire et économique.