Résumé:
Actuellement, certaines villes algériennes veulent se donner les moyens de réaliser
des projets « prestigieux » dotés d’une grande ampleur, à la mesure du rôle qu’elles
occupent à l’échelle régionale ou même nationale. Par ailleurs ces interventions ne
prennent pas le rapport entre les valeurs du lieu et l’image contemporaine. Le projet de Bab
D’Zair à Blida illustre parfaitement cette situation.
L’étude de l’évolution du mode de gouvernance urbaine en centre ancien, à travers l’étude
d’exemples spécialement celui de Bab D’zair, et deux autres expériences, de la France et
de l’Italie, permettra de comprendre que ces modes ont évolué, de la rénovation urbaine
comme pratique du mouvement moderne aux nouveaux concepts du renouvellement
urbain, qui tente de faire face aux différentes situations existantes, en proposant de faire
référence aux éléments du territoire.
De même, cette étude a permis de comprendre que le projet urbain est inscrit dans les
politiques de gouvernance de la ville basés sur une stratégie qui relève de la participation
des différents acteurs pour pouvoir assurer son opérationnalité et garantir un cadre de vie
agréable.