Résumé:
En Algérie, le parc immobilier est composé majoritairement de constructions en béton armé dont une grande
proportion sont en portiques auto-stables (poteaux-poutres avec remplissage en maçonnerie) réalisées durant les
grands projets quinquennaux dans les années 1970 avec des niveaux de conception parasismique très faible à
nulle.
De ce fait, ces structures demeurent très vulnérables à l’action sismique et nécessitent donc un renforcement pour
pouvoir atteindre des niveaux de performances sismiques acceptables. Le travail abordé dans notre projet
consiste à l’étude de renforcement d’un bâtiment existant en RDC+05 en forme régulière, situé à la cité Ibn
Khaldoune «1200 logements », dans la commune de Boumerdès, réalisé sans normes parasismiques et qui a été
endommagé suite au séisme de Boumerdès du 21 Mai 2003. A cet effet, ce dernier a fait l’objet d’une
vérification vis-à-vis des conditions de résistance prescrites par les règles parasismiques algériennes en vigueur
(RPA99 version 2003). Par la suite une analyse capacitaire (statique non linéaire) de ce bâtiment a été réalisée en
utilisant la méthode PUSHOVER avec le logiciel de calcul de structures ETABS. Les résultats de cette analyse
ont montré la déficience de la structure due à une faible capacité de résistance et de déformabilité où la demande
en termes d’effort tranchant et de déplacements sous l’effet d’un niveau d’agression sismique dépassent
considérablement les valeurs de la capacité à certains étages de la structure. Donc, la performance sismique de
cette structure a été considérablement améliorée à travers une solution de renforcement parasismique