Résumé:
L’objectif de notre étude est de produire un biosurfactant, qui est considéré comme un
substitut biologique des surfactants chimiques, issu d’une souche bactérienne isolée à
partir d'un sédiment marin contaminé. La souche étudiée a été cultivée sur milieu
minimum pendant trois jours en utilisant l’huile d’olive comme source de carbone et
d’énergie pour la production de biosurfactant en aérobiose et sous agitation 150 tr/min
en mode batch à 30 °C.
Les paramètres de suivi de la production sont : la Tension Superficielle (TS), le
Diamètre de Déplacement de Pétrole (DDP) et l’Index d’émulsification (E24). Nous
avons extrait le biosurfactant par une méthode de précipitation d’acide suivie d’une
extraction liquide-liquide par l’acétate d’éthyle et nous avons obtenu un produit
brut ayant un DDP de 7 cm, un TS = 36,82, un rendement d’extraction égale à 1 g.L
et
CMC = 1g. L
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ce qui caractérise un biosurfactant efficace.
Nous avons utilisé le biosurfactant du surnagent S7 et le biosurfactant brut BS7 à
CMC dans une application pour formulation de détergent. Les résultats obtenus
montrent bien que ce dernier a éliminé 98% des taches contaminant le tissu en coton et
doué d’une activité antimicrobienne remarquable. Ce produit Bio trouvera une
application certaine dans le domaine de détergence en substituant le tension actif
chimique, car les tensioactifs chimiques sont irritants, non biodégradables et très
toxiques pour l’environnement, et en remplaçant le tensioactif chimique par le
tensioactif biologique qu’on a produit en réduisant la pollution et la toxicité car c’est
un produit biodégradable.
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