Résumé:
Les perturbateurs endocriniens, interfèrent avec le système hormonal. Ils peuvent avoir
des effets néfastes sur la reproduction, la croissance, le développement, le métabolisme. Les
perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d’être à l’origine d’une multitude d’affections,
peu d’études permettent aujourd’hui d’établir un lien causal direct entre l’exposition à un
perturbateur endocrinien et la survenue de pathologies chez l’homme. Ils incitent néanmoins à
la prudence. Dans notre travail, nous avons réalisé une étude transversale descriptive basée
sur un questionnaire qui a permis d'évaluer la prévalence du syndrome des ovaires
polykystiques (SOPK) et de recueillir des informations sur les facteurs liés à l’exposition à
des perturbateurs endocriniens dans l’alimentation et les produits cosmétiques. Les résultats
montrent qu’au total des 70 femmes ayant répondu au questionnaire (âge moyen : 27ans), une
proportion non négligeable a signalé un cycle irrégulier soit 71%,une proportion importante
consomment des aliment avec un indice glycémique élevé régulièrement (48,57%) ,la
majorité des femmes utilisent les boites de conserves régulièrement (1 a 2 fois par semaine)
le tomate de conserve et le thon majoritairement , les cosmétiques les plus utilisés
régulièrement sont les anti-transpirants. Nous concluons que la présence de perturbateurs
endocriniens tels que la bisphénol A posent un risque pour la santé des femmes avec un
éventuel développement d’un SOPK .Des mesures de prévention individuelles visant à réduire
l’exposition aux perturbateurs endocriniens sont nécessaires afin de protéger la santé
reproductive des femmes. Abstract :
Endocrine disruptors interfere with the hormonal system. They can have harmful
effects on reproduction, growth, development and metabolism. Endocrine disruptors are
suspected of causing a wide range of conditions, but few studies have yet established a direct
causal link between exposure to an endocrine disruptor and the onset of disease in humans.
They do, however, call for caution. In our work, we carried out a descriptive cross-sectional
study based on a questionnaire to assess the prevalence of polycystic ovary syndrome (PCOS)
and to gather information on factors linked to exposure to endocrine disruptors in food and
cosmetic products. The results show that of the 70 women who responded to the questionnaire
(average age: 27), a significant proportion (71%) reported an irregular cycle, a large
proportion (48.57%) regularly consumed food with a high glycaemic index, the majority of
women regularly used tinned food (1 to 2 times a week), canned tomatoes and tuna being the
main ingredients, and the cosmetics most regularly used were antiperspirants. We conclude
that the presence of endocrine disruptors such as bisphenol A poses a health risk to women
with the possible development of PCOS, and that individual preventive measures aimed at
reducing exposure to endocrine disruptors are necessary to protect women's reproductive
health.