Résumé:
Les friches industrielles marquent le paysage de nombreuses villes. Dans les villes
européennes, par exemple, les politiques d’aménagement, caractérisées par une volonté de
densification, permettent à la friche d’être reconvertie en raison de sa valeur patrimoniale ou
simplement de sa disponibilité.
Depuis quelques années, on perçoit de nouvelles formes d’intervention donnant aux friches
un intérêt particulier de par leurs situations souvent en centre-ville. Tel est le cas de la ville
d’Alger. Effectivement, elle regorge de lieux délaissés qui parfois donnent une image
dérangeante et une vision inquiétante du développement urbain.
Notre démarche principale est d’offrir une seconde jeunesse à ses friches et ainsi à dévoiler
la vraie facette de ses lieux industriels, le visage attractif et le potentiel caché que peuvent
présentées ces friches industrielles.
Dans le contexte, l’image de la ville d’Alger semble être affectée par la présence de ses
interstices urbains. Tell était notre choix, qui s’est porté sur la reconversion de la friche
industrielle du chemin de la femme sauvage en atelier de Renault.
Notre travail vise donc a appréhendé la notion de l’attractivité économique, les friches
industrielles ainsi que le projet de reconversion et son impact sur le développement de la
ville. Ainsi, le but est d’arriver à démontrer que l’introduction d’enjeux majeurs, tel que
l’économie, constitue un moyen pour promouvoir l’attractivité urbain qui s’avèrent, à son
tour, un moteur indispensable au développement de la ville
Ceci à travers une démarche théorique, par l’élaboration d’une grille d’analyse permettant
de mieux identifier le potentiel des friches.