Résumé:
Cette étude vise principalement à évaluer l’influence de l’ajout de calcaire sur les propriétés
physico-chimiques et physico-mécaniques des ciments de classes A et B. L’objectif est
d’analyser les bénéfices et les limites liés à la substitution partielle du clinker par du calcaire,
en vue d’optimiser la formulation du ciment tout en réduisant son impact environnemental.
Dans un second temps, une étude comparative a été réalisée en suivant le même protocole
expérimental, cette fois en remplaçant le calcaire par du laitier aux mêmes taux d’ajout (15,
20, 25, 30 et 35 %). L’objectif était de comparer les effets de ces deux additions sur les
performances globales du ciment.
Les résultats expérimentaux montrent que l’incorporation de calcaire améliore la finesse du
ciment et stimule sa réactivité aux jeunes âges, avec des résistances mécaniques optimales
observées pour des taux d’ajout compris entre 20 % et 25 %. Toutefois, au-delà de ce seuil,
une diminution progressive des performances mécaniques est constatée, en raison de l’effet de
dilution du clinker actif. En parallèle, l’ajout de laitier, bien que moins performant à court
terme, entraîne une amélioration notable des résistances à long terme, grâce à sa réactivité
pouzzolanique, tout en assurant une meilleure stabilité chimique du matériau.
Ces résultats permettent de déterminer les taux d’ajout optimaux pour chaque type d’ajout, et
d’orienter les formulations vers un équilibre optimal entre performance, durabilité et
réduction de l’empreinte environnementale.