Résumé:
Face à la raréfaction des ressources en eau douce, le dessalement de l’eau de mer s’impose comme une
solution stratégique, particulièrement en Algérie, confrontée à un stress hydrique croissant. Ce procédé, bien
que nécessaire, génère un sous-produit problématique : la saumure, une solution hautement saline susceptible
d’impacter négativement les écosystèmes marins.
Ce mémoire s’inscrit dans une démarche de gestion durable des déchets et vise à étudier la caractérisation
physico-chimique de la saumure issue de stations de dessalement algériennes, ainsi que les possibilités de sa
valorisation. Les échantillons ont été collectés sur deux sites )Zéralda et Cap Djinet( et analysés en laboratoire
pour déterminer la concentration en sels dissous et autres composants )Na⁺ , Ca²⁺ , Mg²⁺ , Cl⁻ , SO₄²⁻ ,
etc.(.
Les résultats obtenus ont permis d’expérimenter différentes voies de valorisation : récupération du magnésium
sous forme de Mg)OH(₂, du calcium sous forme de CaCO₃, et du chlore gazeux pour la fabrication d’eau de
Javel. Ces approches offrent des perspectives de réduction des impacts environnementaux du dessalement et de
valorisation économique des rejets salins.
Ainsi, la saumure peut être considérée non comme un simple déchet, mais comme une ressource valorisable,
inscrivant cette étude dans le cadre plus large de l’économie circulaire et de la transition vers une gestion
intégrée des ressources en eau.