Optimisation de la production du biosurfactant la production du biosurfactant par des souches par des souches iment marin portuaire bactériennes isolées à partir d’un séd contaminé bactériennes isolées à partir d’un sédiment marin portuaire contaminé par des hydrocarbures pétrolier

Abstract

Dans le présent travail, nous avons essayé de minimiser le coût de production de biosurfactant par l’utilisation des substrats carbonés renouvelés et l’optimisation de l’efficacité du bioprocédé. Pour cela, des souches bactériennes marines isolées à partir d’un sédiment portuaire contaminé par des produits pétroliers ont été criblé pour leur capacité à produire des biosurfactants. Les résultats obtenus ont révélé que : la souche SdK644 possède une capacité de production de biosurfactant très marquée. Cela, se traduit par la plus faible valeur de la tension de surface (29,2 mN/m) et une bonne activité émulsifiante vis-à-vis le pétrole (E24 = 99 %) et l’huile moteur (E24 = 79 %), L’huile de friture a été sélectionnée comme étant la meilleure source de carbone pour la production de biosurfactant, NH4Cl présente une bonne source d’azote avec un rapport C/N (g/g) de 50, une salinité de 23 g/l NaCl, un pH de 5 et un temps d’incubation de trois (03) jours. Dans ces conditions, la tension de surface a été réduite jusqu’à 28,9 mN/m et l’indice d’émulsification E24 a atteint une valeur de 78 %. L’étude de la cinétique de production de biosurfactant et de la croissance a montré que le biosurfactant est produit autant que métabolite primaire associé à la cinétique de croissance