Résumé:
Les rejets sont considérés comme la partie la plus importante dans les études d'impact de
l'aquaculture sur l'environnement. La caractérisation et la quantification des rejets piscicoles,
permettront notamment à long terme, une évaluation d’un éventuel impact sur le milieu
naturel. Ce travail a été entrepris dans une ferme d'élevage de loup de mer et de daurade à
Cap Djinet, Wilaya de Boumerdes qui produit environ 150 tonnes/an de poisson, avec un
débit de 3800 à 11760 m
3
/h. Les concentrations maximales enregistrées de l'ammonium, des
Nitrites, des Nitrates, du phosphore et des MES dans les rejets sont respectivement de :
0,1047 mg/l; 0,002 mg/l; 0,5 mg/l; 0,1105 mg/l et 1,8005 mg/l. Ces derniers peuvent être la
source primordiale de pollution malgré les charges réduites des particules vu le débit
important dans le cas de circuit ouvert.
Le raccordement par la conduite chaude de la centrale électrique, va doubler la production et
augmentera les rejets jusqu'à 100 %.
L’installation d’un système de traitement est indispensable pour minimiser les produits azotés
et phosphorés ainsi qu’un dégazage des N2 et CO2. Un protocole de suivi a été proposé pour le
contrôle des rejets de la ferme et de l’environnement marin
