Résumé:
Les aciers inoxydables sont largement utilisés pour fabriquer des implants dentaires et
orthopédiques en raison de leur coût relativement faible, leur bonne résistance
mécanique, leur dureté, et leur excellente résistance à la corrosion en milieu
physiologique. Cependant, les surfaces métalliques prennent du temps à assurer le
greffage des tissus osseux, et donc sont peu biocompatibles. Afin de remédier à cet
inconvénient, l'hydroxyapatite, matériau céramique de la famille phosphocalcique, est
déposée comme revêtement sur ces implants métalliques à cause de sa similitude, du
point de vue structure et composition chimique, avec les tissus osseux et donc pouvant
assurer une biocompatibilité substantielle.
Ce type de bio-revêtement, obtenu par voie électrochimique, technique très appréciée
pour les nombreux avantages qu'elle offre, présente néanmoins un défaut d'adhérence au
substrat métallique. Afin de pallier à ce souci nous nous sommes proposés d'étudier l'effet
de la rugosité de la surface initiale, par comparaison du pouvoir d'adhérence de
l'hydroxyapatite à une surface polie électrochimiquement et une surface polie
mécaniquement. La qualité de l'adhérence a été évaluée et les résultats obtenus sont très
probants, les pièces polies mécaniquement ont donné une adhérence de15.75 MPa et les
pièces polies chimiquement ont donné une adhérence de 27.08 MPa , mettant en évidence
le rôle du degré de rugosité de la surface sur la qualité du produit final