Résumé:
L’inflammation est un processus homéostatique dont le but est de limiter les affections
issulaires, détruire l’agent causal et activer le processus de réparation tissulaire. Elle peut se
manifester de manière aigüe ou chronique (Parke, et al., 1995), (Ferguson, 2010).
De nombreuses pathologies peuvent être liées à cette dernière. C’est le cas des maladies
nflammatoires chroniques de l’intestin connues sous l’acronyme MICI. Elles affectent l’être
humain depuis des siècles, (Kirsner, 1988).
Les MICI est un groupe d’affections idiopathiques incluant la rectocolite ulcéro
hemmorragique (RCUH) et la maladie de Crohn (MC) qui affectent particulièrement l’adulte
eûne (Louis, et al., 2012). Ces pathologies ne cessent de prendre de l’ampleur au cours de ces
20 dernières années. En effet l’incidence annuelle de la RCUH est estimée de 24, 3 et
258,6/100000 habitants et une prévalence de 505 et 248,6 /100000 habitants en nord de
’Europe et en Amérique du Nord respectivement (Molodecky, et al., 2012). En Algérie, on ne
dispose pas de statistiques globales à l’heure actuelle. Les chiffres disponibles ne concernent
que certaines populations algériennes. A Alger par exemple, la prévalence évaluée sur la
période 2003–2006, a été estimée, en moyenne, à 20,7 /100.000 habitants. Ces résultats
raduisent une prévalence faible (Balamane, et al., 2013).