Résumé:
Cette étude porte sur l’adsorption des traces d’eau contenue dans l’huile d’olive. La
quantité d’eau provoque des attaques de type hydrolyse des triglycérides qui permettant la
production des acides gras libres qui vont à la suite provoquer l’oxydation de l’huile d’olive.
L’élimination de la quantité d’eau permet de prolonger la conservation de cette huile et
d’éviter son dégradation. Cela a été réalisé en utilisant deux adsorbants connus par leur
capacité hygroscopique importante : le fenugrec et la bentonite. Afin de réaliser cet objectif,
quatre échantillons provenant de différentes wilaya (Blida, Tizi-Ouzou, Chlef, Bejaia) ont
été testés en fonction de leurs caractéristiques physico-chimiques (Acidité, indice de
peroxyde, indice de saponification...).
Les résultats obtenus montrent que les huiles stockées pour longtemps présentent des
taux d’humidité élevée. Ceci a permet d’influencer sur les autres paramètres physicochimique
(acidité
élevée,
indice
de
peroxyde
élevé…)
ainsi
que
la
qualité
de
l’huile.
Après
adsorption,
le
fenugrec
est
le
bon
adsorbant
en
effet
du
pourcentage
d’eau
adsorbé
qui
est
de
90%
contrairement
à
la bentonite
qui n’a
adsorbé
que
51%
de
la quantité
d’eau
initiale