Résumé:
Les ouvrages d'art constituent un patrimoine important dans le domaine de transport
et jouent un rôle important dans l’économie du pays. En effet les ponts, ouvrages d’art par
excellence,doivent être toujours en bonne état, afin qu’ils puissent accomplir leur mission
et ainsi garantir une bonne exploitation aux usagers. Cependant, des difficultés inhérentes à
la surveillance et à l’entretien et maintenance (réparation/renforcement) de ces ouvrages
sont liées, paradoxalement, à leur grande durée de vie et à l’occurrence d’événements trop
épisodiques pour maintenir l’attention constante des maîtres d’ouvrage. A cela s’ajoutent la
fréquente rotation des personnels techniques avec la perte d’information cruciale qui en
résulte et l’apparente complexité des processus et du langage des spécialistes. Comme la
majorité des ouvrages de génie civil construits en béton armé sont dimensionnés pour une
durée de vie de cent ans en moyenne, cette dernière des fois dépassée par quelques
constructions, ou réduite par des différents types de désordres, d'où la nécessité d'un
renforcement et/ou d'une réparation pour assurer la sécurité des usagers avant d'arriver à
leur limite de vie utile.Au cours des dernières années, une méthode innovatrice de
réparation est proposée. Grace à leurs caractéristiques mécaniques et physico-chimiques,
leurs faibles densités, leurs remarquables résistances à la corrosion, leurs très bonnes
tenues à la fatigue ainsi que leurs facilités d’exécution, les matériaux composites sont
apparus très clairement comme la solution à plusieurs problèmes rencontrés.La
problématique qui se pose, c’est comment prendre en charge, en termes de réparation
renforcement, les ouvrages qui présentent signe de pathologie et qu'elles sont les déférents
types de dégradations et quelles sont les méthodes de réparation. Enfin comment trouver
un modèle numérique capable de refléter le vrai comportement de l’élément de structure
renforcé par des matériauxcomposites avec l’application de la méthode des éléments finis
(MEF).