Résumé:
Pour réaliser notre travail on a utilisé plusieurs paramètres : des marqueurs biologiques qui sont l’albumine, la C - Réactif Protein (CRP), hémoglobine, la créatinine, la phosphorémie, la calcémie, le cholestérol, glycémie...etc. concernant les mesures anthropométriques nous avons utilisé l'indice de masse corporelle (IMC). D’autre part on a estimé les habitudes alimentaires à l’aide d’un questionnaire.
D’après notre étude, on a enregistré une prévalence importante de dénutrition : environ 21.05% selon l’évaluation du poids de 3 mois (perte de poids >5%) ; 22.73% selon l’albumine ; et 14% selon l’IMC.
Les bilans biologiques confirment l’installation de la dénutrition par le seuil inférieur à la normale de : cholestérol (68,18%), d’hémoglobine (86,36%), de natrémie (27%), avec un taux élevé de CRP (chez 30%) qu’est un marqueur d’inflammation et cela provoque l’anorexie (perte d’appétit) chez 53%.
Selon les résultats obtenus à partir du questionnaire, on a observé que l’apport de protéines animales est moyen ; dont 58.82% des patients hémodialysés consommaient les viandes 1 fois /semaine. L’apport des protéines végétales est conseillé aux hémodialysés vu leur pauvreté en phosphore, dans notre échantillon, on n’a trouvé que 47.05% des patients consomment les céréales au moins 3 fois par semaine. Pour les aliments riches en potassium, Ils sont rarement consommés surtout les fruits secs (88% disent qu’ils les consomment rarement ou jamais), tandis qu’ils boivent beaucoup de boissons (29% prennent du jus de boissons gazeuses plus d’un verre par jour 29% prend du jus de fruit plus d’une fois par jour, 59% boivent l’eau plus de ½ litre /jour, 65% consomment le lait et ses dérivés 3 fois/jour).
Enfin, la plupart des patients sont anciennement hémodialysées (64% depuis plus de10 ans) c’est pourquoi 64.70 % ne suivent pas un régime diététique, car ils savent exactement comment gérer leur situation, et nous avons observé que leurs habitudes alimentaires souvent respectées les recommandations